Michel Wurcker, entraîneur des gardiens au Football Club de Mulhouse et ancien responsable du recrutement au centre de formation du Racing Club de Strasbourg, nous parle du derby à venir.
- Michel, quelle analyse portes-tu sur cette rencontre ?
Jouer le RC Strasbourg, quel que soit le niveau, seniors ou jeunes, est une source de motivation. C’est le club phare de l’Alsace et il mérite en toute objectivité le respect. Mais dès que l’arbitre sifflera le début du match, le seul objectif sera la victoire, et rien d’autre.
Pour nous, c’est un match de championnat comme tous les autres avec comme objectif les trois points de la victoire. Néanmoins, nous savons très bien que ce match a un parfum de derby et qu’on doit le gagner pour notre public et nos supporters.
- Comment l’équipe aborde-t-elle ce match après l’élimination en Coupe de France ?
Dès lundi matin avant de reprendre l’entraînement de la semaine, la direction nous a apporté tout son soutien malgré la déception. Le staff technique – Carlos, Oriol, Raphaël et moi-même – avons remobilisé les garçons. Il faut souligner que le groupe est sain et que nous avons affaire à des pros qui ont tout de suite tourné la page de la Coupe pour plonger à nouveau dans le championnat.
Nous abordons ce match avec confiance malgré la suspension de deux joueurs cadres de l’équipe, le capitaine Malik M’TIR et Hakim El Bounadi. Les jeunes ont su saisir leur chance depuis le début de la saison et continueront à la saisir.
- D’un point de vue personnel, toi qui a passé six années au centre de formation du RC Strasbourg, quel est ton état d’esprit avant ce match ?
Comme je l’ai dis plus tôt, j’ai beaucoup de respect pour ce club. J’y ai passé de très bons moments et fréquenté sportivement et humainement des gens très intéressants, et c’est avec plaisir que je vais revoir certains amis que je connais lors du match de ce samedi. Mais la page est tournée et aujourd’hui je suis à Mulhouse. Le projet porté par la direction est intéressant et ambitieux, les moyens déployés par notre président pour un club de National 3 sont énormes.
Ce qui est arrivé au Racing ces dernières années peut très bien se reproduire à Mulhouse, à condition d’y croire. Moi, j’y crois à 200 % !