Mulhouse / Ste Geneviève

Récapitulatif

Le FC Mulhouse rêvait de décrocher enfin son premier succès de la saison à domicile, hier soir face à Sainte-Geneviève, pour sa « première » au stade de l’Ill en 2020. Las, trop brouillon durant une bonne partie du match, il a dû une fois encore se contenter d’un match nul (1-1). Le 10e de la saison…

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Un FCM trop gentil

Les chiffres ne mentent jamais, mais ici, ils disent surtout à quel point ce FCM-là peine à se faire respecter à ce niveau de la hiérarchie. Ou plutôt à dicter sa loi, à endosser le rôle du méchant de temps à autre, et surtout à se trouver dans l’action plutôt que dans la réaction.

Hier soir, une fois de plus, il a fallu que les Franciliens de Sainte-Geneviève ouvrent le score par l’intermédiaire de Barcelo, sitôt la reprise, sur l’une de leurs rares occasions, pour que le FCM daigne enfin sortir les crocs, prendre des risques et enflammer un tant soit peu la rencontre. Sous l’impulsion notamment de Titebah, auteur d’une entrée pleine de jus, les Mulhousiens ont donc attendu le dernier quart d’heure pour faire le siège de la surface adverse et égaliser grâce à Puerto (1-1, 82e ). Bien, mais insuffisant. Bien, mais trop tardif, surtout, pour espérer faire basculer cette rencontre dans le bon sens et aller chercher cette victoire que le public du stade de l’Ill attend depuis trop longtemps.

On pourra toujours dire que les Mulhousiens auraient globalement mérité mieux puisqu’ils se sont procuré plus de situations que l’adversaire (Essomba à la 14e , Gomes à la 45e ) et ont fait preuve d’un net sursaut en fin de rencontre. Mais un match ne se gagne pas au nombre d’occasions ou sur une quelconque note artistique de fin. Un match se gagne avec un appétit et une audace que l’on n’a pas assez vus hier soir, notamment durant la première heure de jeu.

Alors qu’il ne compte plus que deux points d’avance sur la zone rouge, le FCM a tout intérêt à se montrer moins partageur durant les semaines qui viennent. Et à vite montrer quelque chose qui ressemble à une révolte. Le temps va finir par presser.

Un article de Pierre Chatelus pour le journal L’Alsace du 26/01/2020. Lire l’article en intégralité.